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    Lévitations Mystiques

    Livre: La Doctrine Secrète de l'Anahuac

    Extraits du Chapitre 3 - Lévitations Mystiques

     

    Incontestablement, les nombreux phénomènes connus de lévitation authentique ont été rendus possibles grâce à l’agent extraordinaire de la quatrième verticale.

    Puisque beaucoup de gens ne connaissent même pas l’abc de cette question, il convient de rappeler les cas de plusieurs anachorètes qui ont lévité en présence, souvent, de nombreux témoins.

     

    Saint-Etienne, roi de Hongrie

    Saint-Dunstan, archevêque de Canterbury

    Commençons par Saint-Etienne, roi de Hongrie, illustre seigneur du Moyen-Âge, mort en l’an 1038, qui aurait flotté dans l’espace, une nuit qu’il priait dans sa tente.

    Poursuivons avec Saint-Dunstan, archevêque de Canterbury, grand homme de Dieu qui, le jour de l’Ascension précisément, le 17 mai 988, se serait élevé miraculeusement jusqu’à la voûte majestueuse de la cathédrale.

     

    Voici à présent, dans l’ordre chronologique, plusieurs cénobites renommés et d’insignes dames à la sainteté reconnue :

     

    Saint-Ladislas de Hongrie

    Sainte-Christine

    Saint-Ladislas de Hongrie (1041-1095), célèbre anachorète qui, lors d’une nuit historique, aurait flotté au-dessus du sol tandis qu’il priait dans le fameux monastère de Warasdin.

    Sainte-Christine (1150-1224), l’admirable et illustre mystique qui, déjà considérée comme morte, se serait élevée doucement vers la voûte de l’église, en plein service funèbre.

     

    Sainte-Isabelle de Hongrie, insigne religieuse supérieure ; Saint-Edmond ; Sainte-Ludgarde, nonne réputée ; le Bienheureux Gilles de Santarem ; la mystérieuse Marguerite de Hongrie ; la spirituelle Sainte-Douceline ; le célèbre Saint-Thomas d’Aquin, fameux maître de sagesse ; Sainte-Agnès de Bohême, et beaucoup d’autres qui, s’étant immergés dans la quatrième dimension, se mirent tous à flotter durant leur extase.

    Élévations extraordinaires, envols magiques, sorties rapides dans la verticale, suspensions dans les airs, ascensions, transportations, circulation aérienne à haute altitude, essors passagers, extase, allégresse et ravissement.

     

     François d’Assise

    La légende des siècles raconte, les Dieux et les Hommes le savent, que lorsque notre frère François d’Assise (1186-1226) arriva au crépuscule de sa vie, ses extases sur le mont Averne se sont multipliées. Son disciple bien-aimé, le frère Léon, qui, tout joyeux, lui apportait sa nourriture, le trouvait toujours en état de ravissement, en dehors de sa grotte, flottant à une bonne hauteur au-dessus de la terre parfumée. Parfois même, s’élevant jusqu’au sommet des hêtres, il disparaissait alors, en pénétrant dans la quatrième coordonnée.

     

     

    Sainte-Catherine de Ricci

    Poursuivant notre enquête mystico-scientifique sur le thème de la lévitation, mentionnons également Sainte-Catherine de Ricci (1522-1589), la célèbre stigmatisée, qui fut prieure au couvent des Dominicaines de Prato ; lorsqu’elle entrait en extase, la grande mystique s’envolait et se mettait alors à planer dans l’air ambiant.

     

    De nombreux autres pénitents et cénobites, tels que Saint-François de Paule, Saint-François d’Alcantara, Saint-Thomas de Villeneuve, Saint-François Xavier, etc., se détachaient du sol, en extase, et se maintenaient dans les airs, devant l’extraordinaire étonnement de la conscience publique.

     

    Sainte-Thérèse d’Avila et Saint-Jean de la Croix

    Il y a aussi des cas fameux et extraordinaires de lévitation, par leur côté insolite et inusité, comme ceux de cette mystique appelée Thérèse d’Avila (1515-1582), qu’elle décrit elle-même avec un luxe de détails, expliquant dialectiquement comment l’ineffable pouvoir magique l’absorbait à l’intérieur de la dimension inconnue pendant qu’elle priait ; elle flottait alors devant les religieuses ahuries.

    Un jour parmi tant d’autres, peu importe lequel, cette Sainte se trouvait si haut au-dessus du plancher qu’on ne put lui donner l’hostie.

    La double lévitation de Sainte-Thérèse d’Avila et de Saint-Jean de la Croix, au Carmel d’Avila, causa l’étonnement, la stupéfaction générale ; on a pu voir alors dans l’espace ces deux mystiques en état d’extase.

     

    On dit que le moine angélique connu autrefois sous le nom de Joseph de Copertino s’est élevé soixante-dix fois dans les airs ; ce haut fait magique s’est produit vers l’an 1650, et c’est pour cette raison que le moine fut canonisé.

    Chaque fois que cet ermite au doux visage se libérait de la dure terre, il lançait une clameur ; interrogé par le cardinal de Laurie au sujet de cet étrange et mystérieux cri à l’instant précis de l’envol, le saint répondit de manière ésotérique : « La poudre, lorsqu’elle s’enflamme dans l’arquebuse, éclate avec un grand bruit ; ainsi en est-il du cœur embrasé par l’amour divin, Amen ! ».

    Joseph de Copertino

     

    En scrutant de vieux manuscrits avec la ferme patience d’un moine dans sa cellule, nous avons découvert, dans la terre sacrée des Veda, la phrase suivante :

    « Celui qui médite sur le centre du cœur obtiendra le contrôle sur le tattva Vayu (le principe éthérique de l’air), il recevra aussi les Siddhis (les pouvoirs des Saints) Bhushari, Khechari, Kaya, etc. (flotter dans les airs, introduire son esprit dans le corps d’une autre personne, etc.). Il acquerra l’Amour Cosmique et toutes les qualités tattviques divines ».

    Le développement substantiel du « cœur tranquille » est indispensable et on ne peut plus urgent, si l’on veut apprendre la science des « Jinas » (ou des Djinns), c’est-à-dire la doctrine de la lévitation.

    Il n’est pas inutile d’imiter Joseph de Copertino dans ses prières et ses extases afin que le cœur, embrasé par l’amour divin, se développe harmonieusement, en nous rendant capables de pénétrer consciemment avec le corps physique dans la quatrième verticale, au-delà de l’espace tridimensionnel d’Euclide.

    Incontestablement, ces soixante vieillards aztèques qui, sur la colline de Coatepec, avaient fait leurs opérations et cercles magiques pour se plonger ensuite dans la quatrième coordonnée, avaient chacun déjà développé les feux merveilleux du cœur.

    Jésus, le grand Kabîr

    Jésus, le grand Kabîr, immergé avec son corps physique dans la quatrième verticale, a marché sur les eaux du lac, les Dieux et les Hommes le savent très bien.

     

    Philippe, l’apôtre du divin Rabbi de Galilée, est sans conteste le saint patron des états de djinn.

     


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